Retour du Wings Over Houston Airshow par Dorian Echasseriau

Retour du Wings Over Houston Airshow par Dorian Echasseriau

Ayant déjà visité le plus grand meeting aérien du monde, le fameux EAA Airventure Oshkosh, au Wisconsin (États-Unis), mon deuxième retour vient du plus important meeting aérien de la quatrième plus grande ville du pays, Houston. Des importantes installations au sol où l'on remarque le C-5 Supergalaxy ou encore le L39 Albatros. Au-dessus du terrain, on retrouve des spectacles de nombreux groupes dont Tora Tora Tora et les fameux Blue Angles du US Navy. Un événement absolument inoubliable !

Visite du Conservatoire Aéronautique la CANOPEE le 25 mai 2024 à Châteaudun LFOC Par Alain Marianne

Visite du Conservatoire Aéronautique la CANOPEE le 25 mai 2024 à Châteaudun LFOC Par Alain Marianne

Pour préparer des élèves au voyage j’ai proposé à trois d’entre eux de découvrir le Conservatoire Aéronautique de Châteaudun.

Il se trouve sur une ancienne base militaire bien connue pour le stockage et le démantèlement des avions de l’armée de l’air.

Un passage obligé au départ de notre terrain sur le chemin des châteaux de la Loire et les terrains de Blois et d’Amboise.

La place a été libérée de ses épaves et rétrocédée aux autorités civiles.

Des travaux y sont encore en cours mais il est possible de visiter le musée qui s’y trouve : La Canopée. Il est constitué d’appareils qui y ont été stockés.

Cela donne une idée très complète sur le patrimoine aéronautique de l’armée de l’air.

Il est possible de voir tout ce qui a pu être exploité en opération depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

La part belle est donnée aux productions des avions Breguet-Dassault mais aussi à tous les avions mythiques qui ont pu servir sur les différents théâtres d’opérations dans le monde lors de conflits et sur les bases aériennes en métropoles et dans les DOM-TOM.

Pour les fans de la série télévisée et les BD Tanguy et Laverdure c’est le lieu qu’il faut visiter.   L’envie vous prend de vous assoir et de vous mettre à dessiner comme on a pu le faire jeune. A la vue des machines et des formes qui sont exposées on pense aussi à l’industriel et homme d’affaire Marcel Dassault qui a dit : « Pour qu’un avion vole bien, il faut qu’il soit beau ».

Les appareils sont exposés dans un contexte opérationnel avec les équipements et la logistique de l’époque, ordinateurs, outillages, armements.

Ces présentations dynamiques nous donnent l’impression que les machines sont prêtes à repartir en vol.

La visite est commentée par un conférencier qui connait tous les détails des avions qui sont exposés.

Certains qui ont fait l’actualité dans le conflit du Golfe, portent toujours leurs blessures de guerre.

Il est possible de prendre son repas au milieu du hall d’exposition.  Prévoir son casse-croute car il n’y pas de restauration sur place.

On y trouve une boutique qui vous permettra de revenir avec quelques souvenirs.

Bref on ne s’ennuie pas et le temps passe vite.

Avant de rejoindre Châteaudun nous avons fait quelques navigations avec rotation des élèves.

Le parcours effectué sur la journée du 25 mai avec départ à 09h00 et retour à 19h00:

  • Chavenay – Deauville : Richer Sebastien
  • Deauville – le Mans : Martini Jérôme
  • Le Mans – Châteaudun : Labiah Marouène
  • Châteaudun – Etampes :  Labiah Marouène
  • Etampes – Chavenay : Richer Sébastien

Un grand bravo aux bénévoles qui sont en charge du musée et qui assurent la préservation du patrimoine aéronautique national.

Merci aussi à la structure en charge de la plateforme de Châteaudun qui a facilité notre arrivée sur le terrain.

Je vous mets le lien si l’envie prend de vous y rendre.

On vous le recommande fortement : https://canopeechateaudun.fr/

Jérôme, Marouène, Sébastien et Alain


Bonjour Monsieur Marianne,

Tout d'abord merci de l'intérêt que vous portez à notre Conservatoire.

Vous trouverez ci-dessous les renseignements qui vous seront nécessaires dans le cadre d’une visite à CANOPEE le samedi 25 mai 2024, arrivée en avion à 12h30. Compter au minimum 2 h pour la visite.

Contactez-moi pour confirmer votre arrivée et me donner les noms et prénoms des personnes concernées. Renseignements à me communiquer au plus vite.

Chaque adulte n'oubliera pas d’avoir une pièce d’identité sur lui le jour de la visite en cas de contrôle.

Il est rappelé que les accompagnants sont responsables des mineurs dont ils ont la charge.

Tarifs :

Plein tarif : 9 € par personne pour les visiteurs adultes seuls ou groupes de moins de 10 personnes.

Tarif réduit : 7 € par personne pour les groupes à partir de 10 personnes, les militaires d’active ou de réserve, les CBSP et les enfants de 10 à 18 ans.

Gratuit : pour les enfants de moins de 10 ans, les GIG, GIC et autres invalides, titulaires carte d’invalidité, les accompagnateurs (chauffeurs de car, guides handicapés).

 

Un seul paiement global pour les groupes.

 

Dans l'attente de votre réponse.

Cordialement.

Jean-Michel WUILLEMAIN.

Correspondant pour les visites au Conservatoire CANOPEE.

02.38.43.64.45 / 06.08.43.51.00

vjm.wlm@free.fr

Site internet : Canopée Chateaudun

Voyage à Burgos. Espagne

Burgos. 18, 19, et 20 Avril 2024. Pierre et Didier. Avion PA28

La météo est volage : une expédition prévue vers Friedrichshafen la Suisse et l’Italie s’est transformée en un tour du sud de la France et du Nord de l’Espagne.

Le jeudi 16 avril, Chavenay - Biscarosse par une météo correcte. Rapidement, une fois les zones A de Paris passées, un passage on top au niveau 65 tout droit jusqu’à La Rochelle où le contrôle nous fait descendre pour gérer un IFR en approche.

Puis vol vers le sud le long de la côte avec une couche de nuages qui s’abaisse progressivement. Au sud d’Arcachon, nous descendons jusqu’à 800 pieds / sol pour traverser un petit « front » avec grain. Puis nous restons à 1000 pieds / sol sous les zones de Cazaux actives. Passage de 2 chasseurs en-dessous et d’un autre au-dessus ! Puis arrivée à Biscarrosse. Plateforme active avec plusieurs ULM et les avions-école de l’ENAC. Déjeuner rapide au restaurant sympa adjacent au terrain. Malheureusement nous n’avons pas le temps d’aller visiter le musée des hydravions situé à 5 km.

Biscarosse + Burdos. Avitaillement complet pour éviter un ravitaillement en Espagne, activation du plan de vol et départ vers l’Espagne. Ciel dégagé sur la mer mais les Pyrénées sont complétement accrochées. La côte basque bien visible

Avant la TMA de  Santander, passage on top et virage vers le sud en direction du Burgos. Traversée calme vers Burgos. Un peu de difficulté pour trouver les fréquences d’information de trafic en dehors de zones contrôlées.

Progressivement la couche se déchire et l’approche sur Burgos ne présente pas de difficulté. Par contre difficultés de communication avec la tour qui n’a pas notre plan de vol et qui monte sous pression car incapable de nous localiser à l’arrivé dans le circuit (pas de radar ? ), et nous qui confondons le taxiway C (ancienne piste claire) avec la piste 04 (noire) presque parallèle à droite. Puis une fois posés et vitesse contrôlée, sortie par le taxiway C qui est très long et qui ne conduit pas au terminal. Donc demi-tour au bout et remontée de la piste pour sortir par B et aller au parking GA (20mn de roulage !). Accompagnés par la sécurité vers le bureau des opérations (très sympas) et taxi vers le centre-ville du Burgos. La température est basse (élévation 2960 pieds et vent fort). Visite du centre-ville et de la cathédrale, magnifique et entièrement rénovée.  Evidemment pas un restaurant ouvert avant 20h !

Le vendredi 17 Avril.  Burgos - Perpignan. Retour à l’aéroport de Burgos en taxi et bureau des opérations pour le plan de vol. C’est ce document qui permet d’accéder au parking. Découverte du PA28 couvert de gelée blanche très épaisse. Heureusement le soleil est là. Une fois qu’un coté est fondu, on tourne l’avion pour dégivrer l’autre côté. Grosse activité d’une école de pilotage internationale. Pas de tour avant 10h30.

Puis vol vers l’Est le long des Pyrénées enneigées au loin. A l’arrivée vers la côte, le contrôle de Barcelone nous contraint à passer sous les TMA. Visiblement pour ne pas avoir à gérer des VFR dans ses zones.

Puis remontée au Nord le long de la côte jusqu’à Perpignan. Du monde à l’approche, et du monde en tour de piste avec les pistes 13 et 15 actives simultanément. Difficile d’avoir le contact avec le contrôleur. Changement de QFU au moment où nous sommes travers du terrain, donc contournement de Perpignan par le sud pour récupérer la vent arrière main droite piste 13. Puis en finale on a les deux pistes en vue avec peu de différence d’orientation, confusion possible. Puis, une fois posés, nous devons remonter une partie de la piste 13 pour reprendre les taxiways R, L et K vers le parking AG. Ce n’est pas le pays des matins calmes !

Le restaurant est fermé et nous nous contentons de nourriture emballée sous plastique dans le terminal.

Perpignan - Cuers. C’est dans le terminal que nous remplissons le formulaire d’arrivée (impossible de payer les taxes sur place), cela permet de récupérer le code d’accès au parking AG. Au départ, fréquence très occupée, remontée de la piste 15 et virage à gauche dès le décollage pour éviter le survol de Perpignan.

Commence alors le transit le long de la côte. Il y a du mistral donc le temps est clair. Très belles vues sur les salines de couleur rouge. La grande bleu à droite et, les villes et plages célèbres à gauche. Pas de difficultés pour naviguer mais des cheminements imposés avec des altitudes max et /ou mini et des changements de fréquences très fréquents.

Au travers de Marseille, gros mistral de 30 kt et rafales à 45 kt, cela secoue. On tourne après Hyères vers Cuers où on arrive dans les turbulences, heureusement le vent est dans l’axe. Un accueil par une personne très serviable qui a son bureau à l’entrée de la zone civile, et qui gère les taxes et l’essence. On appelle un taxi pour aller à l’hôtel.

 

Samedi 20 avril. Cuers - Aurillac. Retour au terrain avec le même taxi. Le vent est très fort dans toute la vallée du Rhône. On choisit donc de prendre de l’altitude dans la cuvette par une verticale terrain avant de franchir le relief, de prendre une route nord jusqu’à Sisteron pour trouver une zone avec un mistral plus faible pour traverser le Rhône. Plein des réservoirs et décollage. Cela secoue fortement, quand on se rapproche des reliefs on monte le plus haut possible pour échapper un peu aux turbulences et on se retrouve au niveau 105. Malgré cela on subit de ascendantes et descendantes de plusieurs centaines de pied très puissantes. Heureusement le moteur est turbocompressé et tire encore à ces altitudes. Traversée du Rhône à Montélimar puis directe vers Aurillac pour échapper à une zone nuageuse dans le nord-est et le centre. Traversée avec un vent plus calme. Belle vue sur les monts du Cantal avec un peu de neige.

Etape à Aurillac pour respirer un peu et changer de pilote. Malheureusement le restaurant est fermé. La base en piste 33 est proche du relief et la finale est bien pentue (7%). Mais la piste est longue et en montée, donc pas de difficulté.

Aurillac - Chavenay. Décollage pour la dernière branche. Passage par Limoges pour contourner le mauvais temps. On commence par un vol on top mais dans la crainte d’une soudure de la couche, on repasse en dessous où l'on trouve évidement de l’air humide avec une visibilité plus faible et des turbulences.

 

Arrivée à Chavenay après 6 étapes, 1 353 NM et 15 heures de vols.

 

Retour d’Oshkosh EAA Airventure

Retour d’Oshkosh EAA Airventure par Dorian Echasseriau

Chaque année, la Experimental Aircraft Association (EAA) organise le plus grand meeting aérien et airshow du monde à Whitman Regional Airport à Oshkosh, Wisconsin, USA la dernière semaine de Juillet. Cet événement attire plus de 670,000 personnes et plus de 10,000 aéronefs.

Membre du CAMI, passionné d’aviation, et en besoin d’interviews pour mon projet de recherche du programme “Connaissance du Monde” du Baccalauréat Français International, Oshkosh est une destination idéale.

Comme chaque année je visite ma famille aux Etats-Unis, on decide de faire un petit détour de 1800 km pour visiter Oshkosh.

Un evenement spectaculaire : des airshows tout les apres-midis et plusieurs soirs, des centaines de tentes de sociétés comme associations, des milliers d’aeronefs vintage, des “warbirds”, et des avions “kits”... Il y a vraiment quelque chose pour tout le monde !

Voyage en Hauts-de-France

Voyage en Hauts-de-France par Dorian Echasseriau en Juin 2023

En approche de fin de formation, mon instructeur Alain Marianne, a organisé des voyages pour ses élèves afin d’avoir l'expérience de plus longs vols et surtout le plaisir du voyage. Nous avons planifié de faire un tour aux châteaux de la Loire un samedi de juin avec Karim Khouider, autre élève pilote d’Alain.

Le matin du voyage, un front arrive avec un temps mauvais au sud de l’Ile-de-France. Nous devons donc trouver une nouvelle destination.

Nous prenons cap nord ouest pour un touché au Tréport puis un complet à Berck-sur-Mer. Une fois l’avion garé sur le parking, nous tenons de trouver un taxi. Mauvaise chance, il n’y a personne. Nous marchons une heure au centre ville pour manger. Un repas mérité ! Après quelque temps au bord de la mer, nous rebroussons chemin pour arriver à l'aérodrome.

Une autre mauvaise nouvelle, l'aéroclub ne veut pas nous fournir de l’essence ! Nous allons donc au Touquet. Après un court vol, nous avitaillons l’avion et regardons les avions anglais… Une fois de nouveau en l'air, on longe la côte en passant par la baie de la Somme puis prenons un cap direct sur Chavenay.

Ayant piloté à l'aller, je surveille de près les nuages qui remontent depuis le sud. A l’approche de Chavenay, on voit un grain qui s’approche. On atterrit et moins de deux minutes plus tard, on a l’impression que le grain inonde Chavenay.

En somme, malgres les éléments imprévisibles, une très belle expérience et première longue navigation !

Voyage à Dinan en ULM

Voyage à Dinan en ULM le 20 Août 2023. Par Thierry MARCHAND

Premier voyage pour ma part, en compagnie d’Alain Marianne (instructeur au CAMI), sur l’ULM du club.  Nous optons pour un cheminement simple, via Dreux, L’Aigle , Argentan, puis Flers ce qui nous amène quasi directement sur Avranches et le mont Saint Michel

Pilote de plaine local, je découvre qu’il y a un peu de relief en Normandie dont il faudra tenir compte pour conserver une hauteur raisonnable, puisque nous ne dépasserons pas 2500-3000ft QNH.

Nous partons vers 11h après le passage d’une perturbation, pour bénéficier d’un temps ensoleillé avec quelques nuages tout du long, les conditions de vol sont excellentes. Je m’exerce à contacter les SIV successifs, ce qui constitue une bonne habitude à pratiquer.

Nous improvisons un déroutement vers Argentan (LFAJ) pour une pause « technique », ce qui me donne l’occasion de découvrir une nouvelle piste et un cadre parfait pour un pique-nique d’étape, avec un accueil sympathique de membres du club local, qui nous guident par radio jusqu’au parking.

Cap plein ouest désormais, Le Mont Saint Michel apparait au loin sur fond de ciel bleu, dès que se dessine la côte. IL faudra faire attention à la ZRT cylindrique entourant le mont.

Après un détour par Avranches   Nous entamons ensuite un trajet côtier au vu des conditions propices et meilleures qu’annoncées : Cancale, puis une remontée de la Rance jusque Dinan sous contrôle de la tour de Dinard.

A Dinan, je fais connaissance avec les turbulences et le vent en rafale coutumier de l’aérodrome, et il faut tenir la machine pour bien rester aligné et décraber au bon moment sur la piste en dur, toujours moins tolérante aux erreurs qu’une piste en herbe. Les 2h50 (incluant l’escale à LFAJ) sont en fait passées étonnamment vite.

A l’arrivée, nous « emballons » le FK9 pour son court séjour, il sera solidement arrimé pour la nuit. Pour l’anecdote, le sol herbeux du parking est recouvert d’une bruyère coriace et très piquante, mieux vaut éviter de poser les mains dessus !

Au départ dimanche après-midi, nous devons faire avitailler à la station Total de l’aérodrome en 100LL : c’est l’occasion pour moi d’apprendre la procédure, puisque le FK9 est habituellement rempli à l’aide d’un jerrican au club. Rien de complexe , mais plus qu’utile de pratiquer pour se familiariser

 

Nous repartons pour un dernier tour de la côte d’émeraude en contactant en passant dans la CTR de Dinard , encore un excellent exercice  radio des échanges en espace contrôlé.

Depuis le cap Fréhel, nous passons au large de Saint Cast le Guildo, Dinard, puis Saint Malo, et enfin à nouveau Cancale et le mt Saint Michel étonnamment toujours libre de tout trafic pour un dimanche ensoleillé. Nous sommes quasiment les seuls aéro-touristes cet après-midi !

Enfin il est temps de rentrer pour une navigation identique à l’aller, en moins de 2h à l’aide d’un vent d’ouest, sans encombre.

 

En conclusion, un beau voyage riche d’expériences nouvelles, dans un paysage magnifique et finalement très proche de nous. J’ai beaucoup appris et gagné en confiance dans les nombreux échanges radio, changement de fréquence, de transpondeur, et les adaptations nécessaires aux conditions réelles rencontrées.

Voyage à Jersey

Voyage à Jersey par Didier Croixmarie

Objectifs:

Découvrir cette île moitié anglaise - moitié française, faire un vol à l'étranger, mettre en pratique l'anglais aéronautique, faire un voyage d'une seule journée et se faire plaisir. Jersey répond à ces critères.

Préparation de vol:

Récupérer les cartes VAC et les SUPAIP sur le site NATS UK.

Un membre de l'équipage minimum avec la Compétence linguistique (LPO) en Anglais niveau 4 minimum. Note 14-042 DSAC/PN du 9 avril 2014.

Identifier les points de repères VFR, ils seront utilisés par le contrôle.

En France dédouanements à organiser : Deauville ou Caen.
Pour Jersey faire une déclaration GAR en ligne avant le vol.

Activation de zone qui nécessite une PPR. Vérifier les sup AIP.

Bien planifier toutes les fréquences dans l’ordre où elles vont se présenter :
 Atis
 Approach
 Tower
 Ground
On contacte l’approche en France au travers de Lessay LFOM.

 

Pendant le vol:

A voir depuis le ciel : Les plages du débarquement .

Se faire tirer par le VOR JSY 112.2 095° 21 NM à partir de Lessay.

Faire répéter quand on n’a pas compris les instructions du contrôleur, sinon on se fait jeter de la zone.

A l'arrivée :
Le roulage au sol peut être compliqué si on n’a pas bien préparé son plan de
roulage, le nom des taxiways et les points d’attente.

Parking en herbe à coté du club.
Immigration, douane, essence, plan de vol du retour et même location de voiture (mais réserver à l’avance) à l’accueil de l’aéroclub. Très sympa.

Agvas et Jet A1 disponibles . Moins cher qu’en France. Ne pas hésiter à faire le plein.

Sur place:

Prendre un taxi pour aller à St Helier ou louer une voiture.  Demander au club en arrivant.

Visiter la ville de St Hellier en particulier le marcher.
Voir le fort Mont Orgueil à St Hellier. Shopping avec peu de taxes.

Tour ULM. Etape 6

TOUR ULM DES JEUNES 2023. Par Alain Marianne.

Etape 6. Le 28/07/2023.

Le réveil se fait sous une petite pluie fine. Encore une journée qui commence par un ciel chargé de stratus. Il est six heure du matin j’ai pris la décision de ranger mon matériel le plus rapidement possible. Cela commence mal je n’aime pas faire cela sous la pluie. Les affaires vont être humides. Heureusement, malgré le ciel chargé, la pluie cesse. Petit déjeuner copieux et briefing météo pour nous dire qu’il va falloir encore attendre avant de partir. Nous allons nous séparer en deux groupes. Les ULMistes, les vrais, ceux qui vont pouvoir se poser sur la « micro piste » de Saint-Lieux-Lès-Lavaur (280 m x 30m) et ceux, comme moi, qui considèrent que l’on peut s’y poser certes, mais qu’il est peut-être difficile d’en redécoller.
Lors du briefing je comprends que c’est une piste qui nécessite, à mon avis, que l’on s’y pose avec un instructeur au préalable pour en découvrir les subtilité (type piste avec statut restreint en avion). Elle est bordée à ses extrémités par une route d’un côté et par une ligne d’arbre à son opposé. Le manuel de vol que je consulte nous donne, pour mémoire, 150 m pour l’atterrissage et 220 m avec passage des 15 m à la masse max.
Il y a 280 m, cela passe, mais on ne va pas le faire. On ne va pas prendre de risque le dernier jour. Il faut que tout cela se termine sans frayeurs avec une machine qui doit retourner dans son état initial à Chavenay.
L’attente se prolonge on est bloqué sur le terrain de Saint Junien par la météo. Le repas du midi est improvisé sur place.
Les bénévoles sont toujours aussi sympathiques et dévoués. Donc pas vraiment un souci pour nous de nous retrouver « tanker ». C’est une expression que j’ai entendu de Dominique Méreuze l’ancien président de la FFPLUM qui nous a quitté en 2015. J’avais découvert le tour 2014 avec lui au commande de la très grosse organisation de l’époque (120 appareils). Il était partisan de partir en vol pour évaluer la météo lorsqu’il y avait un doute. Il en avait fait la démonstration à mon plus grand étonnement alors qu’un phénomène de la goutte froide nous avait bloquée plusieurs jours à Augignac.
La douzaine de machines de ce tour 2023 décollent finalement à 14h00. Pour le trajet j’ai proposé à Mathilde un bouquet final avec les gorges de Vézère, de la Dordogne et du Lot. On va voler bas pour en profiter au maximum…tout en gardant un oeil sur la MTO.
Nous savons que nous allons quitter la région Nouvelle Aquitaine pour l’Occitanie. Il faut faire des réserves d’images inoubliables pour les longues journées d’hiver où nous serons cloués au sol, privés de notre passion du vol. Sur le chemin nous allons croiser la trajectoire de nos compagnons d’aventure. Nous sommes plusieurs à avoir eu la même idée.
On gère les espacements à la radio sur la fréquence du tour et avec l’application SkySafe qui nous montre avec précision la position des autres participants. Nous ne volons pas sous SIV lors du tour à la demande de l’organisation.
Tout cela passe très vite, trop vite et nous voici à Gaillac. C’est notre terrain de destination. Une piste en herbe de 1000 m x 60 m, un billard!
Les contrôleurs du tour, Michèle et Sébastien, s’y sont posés avec le TB10 de la DGAC avant nous.
Ils nous ont accompagnés sur toutes les étapes et ont rythmé de leurs voix nos départs et nos arrivées tout au long de nos pérégrinations.
Nous sommes en auto information mais Sébastien nous signale de nous méfier d’une arrivée sur plan haut. Verticale terrain et nous nous reportons sur la piste en service : la 25 main gauche.
La ville nous bloque pour prolonger la vent arrière. On passe en base avec l’impression d’être effectivement trop haut sur le plan. Il faut corriger sinon on va effacer la piste. Alors un billard cette piste, pas vraiment !
Je propose de faire une glissade pour rattraper le plan. Je guide Mathilde dans la manoeuvre. Elle termine l’atterrissage en autonomie complète. Le touché est parfait. La même aventure va se reproduire pour l’Aeroprakt A22 qui nous suit. Il va avaler les 500 premiers mètres avant de toucher la bande herbeuse.
Un bon tiers de la caravane est sur le terrain de Gaillac soit la moitié des 3 axes. Transit rapide en bus vers notre destination finale.
On arrive dans un paradis pour ULMistes. Au milieu des champs, au bout d’une petite route qui serpente dans la campagne, un étang, une piste engazonnée, le hangar et son club house avec tout confort.
Au programme baignade et pédalo pour les jeunes. On a l’impression qu’ils sont ensembles depuis des semaines.
Je vois Mathilde propulsée à l’eau avec l’aide de ses camarades dont Simon ...
Apéritif, discours des officiels, président de la FFPLUM, maires, conseiller municipaux, … mon esprit est ailleurs.
Je profite du paysage. Le couché de soleil magnifie encore plus l’ensemble.
On s’attable. Mon voisin est un gendarme de la BGTA qui a été en détachement à la l’ile de la Réunion. J’essaye de convaincre sa collègue, toute jeune qui est en formation, qu’il faut se mettre à l’ULM 3 axes. Je sympathise avec Francis, un des fondateurs d’AéroGligli, que je n’avais jamais rencontré mais avec qui j’échange par mail et au téléphone depuis des années pour lui commander des licences pour mes élèves BIA et élèves pilotes.
On est un peu comme la dernière planche des BD d’Astérix et Obélix.
C’est le banquet où tout le monde est autour de la table heureuse de partager ce moment commun : pilotes, élèves, autorités, élus, fédération, …
On a même un barde qui chante que j’ai envie de bâillonner et de ficeler autour d’un chêne.
Je sais que la soirée ne va pas se poursuivre au-delà minuit ce soir pour moi.
Encore un effort et je trouve des prises pour mettre en charger tous mes appareils : portable, tablette pour notre vol retour. Un petit doute persiste sur la possibilité de voler demain. Les prévisions sont pessimistes sur le massif central et en arrivée sur la région Ile de France.
Demain je ferai comme Dominique nous l’a montré en 2014, on testera en vol …Ce sera la leçon que je donnerai à Mathilde
Extinction des feux. Le tour se termine pour moi ce soir. Demain il faudra revenir au club une long chemin nous attend.

Tour ULM. Etape 5

TOUR ULM DES JEUNES  2023. Par Alain Marianne.

Etape  5

Ce matin à Pons le ciel est voilé. Une petite pluie fine est tombée dans la nuit.
Les conditions MTO ne sont pas favorables sur Saint Julien. Il va falloir attendre que le ciel s’éclaircisse sur notre destination.
On en profite pour faire un check complet de la machine. Nous devons faire un contrôle de la mécanique de notre ULM avant chaque vol. C’est dans l’ADN de chaque pilote ULM. En avion interdiction d’ouvrir le capot moteur et de toucher à la mécanique.
Notre FK9 est en pleine forme. L’équipe des mécaniciens du CAMI a fait le nécessaire avant notre départ (Merci Guy et Guillaume).
Quelques vis de trappes de visite à resserrer sur le fuselage et les ailes.
Nous échangeons autour des machines entre pilotes en attendant l’autorisation du départ. L’ambiance est détendue.
On revoit une dernière fois notre route, les zones actives, les fréquences, les classes traversées et les contraintes associées.
C’est une bonne révision pour Mathilde.
Nous avons choisi de faire un trajet direct et suivre les points tournants proposées par Michèle détachée de la DGAC sur le tour pour le suivi de nos navigations. Le départ tardif nous force à cette option. Le programme de l’après-midi est chargé et de nombreuses activités sont prévues donc pas question de partir en balade.
Nous obtenons enfin l’autorisation de départ de la part de l’organisation. Le parcours est couvert en une heure.
A l’arrivée sur le terrain petite surprise. Les contrôleurs décident de nous faire passer sur la piste en dur, la 25.
Nous pensions pouvoir faire un test sur la piste en herbe pour un touché.
En final nous recevons l’avertissement d’une piste en pente descendante avec de fortes turbulences en seuil de piste. On nous demande de prendre nos dispositions pour ne pas effacer la piste avec une vitesse trop importante. Nous réduisons notre vitesse dans la tolérance permise et visons le point d’aboutissement mais la déclivité de la piste et l‘effet de sol nous surprennent Mathilde et moi. La machine se pose, léger rebond, nous ratons la première sortie du taxiway qui est dans les premiers 300 m de la piste. Vitesse contrôlée nous quittons le bitume pour rejoindre le terrain ULM en herbe contigu. Au roulage sur le chemin du parking nous faisons une première analyse de cet atterrissage très perfectible. Il fallait viser un point d’aboutissement en amont du seuil de la piste pour pouvoir sortir à la première bretelle et profiter de la partie plate sur le début de piste.
Une bonne leçon que Mathilde ne va pas l’oublier. On peut toujours faire mieux.
C’est la quête sans fin de la perfection que recherche le pilote, le vol parfait où tout est sous contrôle et réalisé dans la facilité.
Une utopie peut être?
Nous sommes accueillis par le président du club local. Le général Patrick de Rousiers.
Nous sommes encore assis dans la machine Mathilde et moi. Il écoute avec attention notre conversation sur l’atterrissage et confirme notre hypothèse d’anticiper la position du point d’aboutissement. Il est propriétaire d’un ULM FK12 (biplan de voltige) qui est garé juste en face de notre machine.
Il est curieux de voir notre FK9 qu’il semble apprécier.
Nous rencontrons aussi le vice-président du CAMI, Pierre Lecoq, qui vole sur cette plateforme et qui vient d’obtenir son brevet ULM sur un EV97 Evektor. Il a suivi notre prose sur le site du CAMI et est venu à notre rencontre par amitié.
Repas rapide le midi et voici que commencent les activités de l’après-midi. Trois conférences pour commencer.
Une par Patrick de Rousiers qui nous présente sa carrière et distille ses conseils à nos jeunes pilotes. Il a posé sur la table sa casquette de Général d’Armée Aérienne et son casque de pilote de chasse (Mirage 2000, F1 CT/ CR, Rafale). Mon regard se porte sur Simon je sais que c’est ce qu’il souhaite faire comme carrière. Le discours et clair et alterne entre son expérience de chasseur, sa vie de commandement, de pilote ULM d’aujourd’hui et de président de club.
On enchaine par les retours d’un des derniers pilotes de Concorde au moment de l’arrêt de la machine. Nous avons droit à quelques anecdotes qui font rires l’audience. Une sacrée machine et de sacrés pilotes.
On termine par un pilote Air France en activité qui est passé par l’option mécanicien aéronautique avant de parvenir au graal. Ne rien lâcher, croire en soi et ne pas se décourager, c’est un message à destination de nos jeunes. Cela se termine par une annonce du second recrutement pour cette année pour les Cadets d’Air France. Je fixe Mathilde. Elle est une des premières à se manifester quand on demande qui veut devenir pilote professionnel.
On enchaine par un vol découverte pour nos jeunes. Ce sera vol en patrouille en ULM avec comme leader le Général Patrick de Rousiers. Trois machines locales seront mises à disposition : Un Evektor, un Zenair 601 et un Super Guépard.
Un magnifique cadeau pour nos « padawans». Simon et Mathilde sont ravis.
Le soir nous aurons du cochon grillé avec des fèves. A Nogaro nous avions eu un méchoui avec des haricots. C’est le privilège de la vie au grand air.
L’odeur a chatouillé nos narines depuis le milieu de l’après-midi. Coucher de soleil sur les hauteurs de Saint Junien où se trouve le terrain. Nous retournons rapidement tous dans nos tentes après le repas et la douche. Nous sommes en cercle comme les campements des pionniers dans les films sur le Far West. Le tour fera sa dernière étape demain. Nous partirons pour Saint Lieux de Lavaur pour atterrir sur une piste ULM de 280 m, non accessible pour nous avec le FK9, car interdite par le règlement du club qui nous limite à 400 m! On se posera à Gaillac avec d’autres machines qui sont aussi soumises à des limitations.